Le rapport entre la matière grasse et la rumination
Le rapport entre la matière grasse et la rumination
Le lait n'est pas uniquement sujet de quantité mais aussi de qualité. Le taux de matière grasse du lait est un critère de longue date qui permet de vérifier l'état nutritionnel du cheptel laitier. Par ailleurs, une bonne rumination est synonyme d'un taux butyreux élevé, puisque la matière grasse du lait est constituée des acides gras résultant de la fermentation des aliments ingérés dans le rumen.
Les facteurs de variations naturels du taux butyreux
La quantité de lait produite influence le taux de matière grasse et c'est par rapport à la concentration: plus la production augmente quantitativement plus le taux de matière grasse diminue.
Il existe de grands écarts dans la composition du lait d'une race par rapport à une autre, et surtout dans le taux de matière grasse. La Holstein et la montbéliarde produisent 38 g/kg alors qu'une tarentaise produit environ 35 g/kg.
Le type de la ration agit directement sur le taux de matière grasse dans le lait: par exemple une ration basée sur la jeune herbe réduit la capacité de la vache à produire de la matière grasse, conformément à une ration à base d'ensilage de maïs ou de foin. Danc ce cas cette diminution est liée à la consommation d’importantes quantités d’amidon et de sucres ce qui engendre un déséquilibre azote/énergie. Le manque de fibres mécaniques affecte la rumination et la fermentations dans rumen.
Le contrôle de la rumination est donc le miroir de la santé, la production laitière et la reproduction des vaches. L'avancement technologique et l'utilisation des capteurs permettent désormais d'assurer le suivi de la rumination et le repos physique tout comme le système que propose Moo Me. Les données fournies par un tel système aident le gestionnaire à mieux comprendre et analyser l'état de santé et de reproduction de son troupeau.